Cela fait déjà plusieurs mois que l'on est de retour au château. Au début, la plus grande des cacophonies y régnait. Il fallait soigner les blessés et rapatrier tout le matériel et les montures auparavant amenés au camp d'Eähndil. En arrivant, j'ai été déposer Nimil à l'infirmerie pour qu'il récupère. Il a dormit une semaine et était totalement perdu au réveil. Je me rappelle que Gajil lui avait presque fait un oeil au beurre noir en se jetant sur lui, soulagé qu'il aille mieux. Je suis actuellement en train de m'entraîner dans la cour avec mon ami. Je n'étais pas là lorsqu'il s'est réveillé, mais les infirmières ont du lui expliquer ce qu'il lui était arrivé. Une fois sortit de l'infirmerie, il a cherché Daria pendant des heures à travers le château pour s'excuser, plus honteux et inquiet que jamais. Nous courons l'un autour de l'autre toute lame dehors, complètement épuisés. Après tout, nous combattons déjà depuis six heures et aucun repas n'a daigner venir se glisser dans notre programme. Nimil s'arrête alors net en souriant et me dit :
-N-Bon, c'est pas tout ça, mais je commence à avoir la dalle ! On va se manger quelque chose ?
-Avec plaisir.
/Déjà ?/
/G/Héhéhé./
-N-Dis-donc Lalisse ! Ça fait seulement une heure que vous vous entraînez toi et Gajil. On en peux plus nous. Allez ! Je vais prendre une douche et me changer, je te rejoins à la salle à manger dans un quart d'heure.
-Oui, à plus tard.
Je monte dans ma chambre et fait de même. Me change, nettoie mes lames, fait un peu de rangement et descend rejoindre l'Elfe. Après un bon repas bien mérité, nous regagnons nos chambres respectives. Je me couche sur mon lit pour lire un moment, mais je m'endors après deux petits chapitres comme une vieille dame. Il est à peu près dix heure du soir.
{À ce moment-là, mon coeur s'arrête un instant pour repartir de plus belle. [...] Je commence à zigzaguer à travers les tables, les meubles et les étagères pour trouver une issue ce qui n'est pas tâche facile, car le chemin est encombré de toutes sortes de choses et la porte du laboratoire est toujours fermée à clé. [...] Toutes les lames ou les objets tranchants qui se trouvent à portée de mes mains et que je jette en direction de Torgac, se retrouvent plantés dans le poitrail de mon poursuivant qu'il arrache aussitôt laissant de petites traînées de sang sur son corps. [...] J'arrive presque à esquiver un minuscule scalpel, mais après avoir glissé sur le contenu d'une petite bouteille, je me le reçois dans le côté droit.}
-KYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!
-N-HEY ! Regarde-moi ! Calme-toi ! Regarde-moi dans les yeux ! Chute ! Doucement.
Je me réveille en sursaut dans mon lit, il fait noir, il doit être trois heures du matin. Nimil, qui est à vingt centimètres de mon visage, me secoue en me tenant les épaules. J'ai encore une fois fait un cauchemar...