Journal de Lovhina

Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 12/01/14 16:21

Cher journal de bord,

Je m’appelle Lohvina Farden, j’ai vingt ans et je suis une elfe. A l’origine, j’étais apprentie magicienne, à quinze ans, dans le royaume elfique, Mysiel. Je vivais une vie tranquille à Lonia avec mon oncle Hirar, ma tante Numiel et ma cousine Dorale. Mon oncle était maréchal ferrant et avait une écurie au village ainsi que deux chevaux, Luxus et Poussière d’Etoile. Ma tante travaillait à la guilde des tisserandes. Et pour finir ma cousine, qui n’était pas plus haute que moi, avait dix-huit ans. Cela faisait six mois qu’elle avait terminé son apprentissage et qu’elle allait tous les jours s’entraîner avec le groupe des archers. Nous étions très complices et avions passé toute notre enfance ensemble. Mon oncle ne m’avait jamais raconté pourquoi mon père, Elul, m’avait laissée chez lui, mais cela me plaisait de vivre ainsi. Nous habitions dans une petite cabane en bois avec un toit en paille et en branches, au centre de ce petit village pacifique où tout le monde se connaissait, du forgeron à la boulangère, en passant par le marchand de poissons et la vendeuse de tissus brodés. Ici, les hivers étaient rigoureux, mais on arrivait toujours à s’en sortir avec le gibier que ramenait Dorale.

Tout se passait bien au village, ce petit village calme où j’ai vécu toute mon enfance. Jusqu’au jour où…ce jour maudit, jour où j’ai tout perdu. Les Fratzes avaient fait le voyage jusqu’à Loniar, et prenant l’apparence de fées nomades à bout de forces, avaient demandé l’hospitalité. Ma cousine et moi étions parties cueillir des fruits sur les vergers, à l’ouest, à près de deux kilomètres du village. Mais lorsque nous sommes revenues, le village était quasiment détruit. Les étalages étaient couchés par-terre, les maisons avaient brûlé, des cadavres gisaient au sol. Nous fîmes un tour du village pour tenter de trouver des survivants, le diagnostique n'étant pas génial. Nous avons retrouvé deux apprentis magiciens à qui j’enseignais la magie et qui s’étaient cachés dans un établis à côté de l’école, trois membres du groupe des archers gravement blessés, dont le bien-aimé de ma cousine, Farambor, et huit chevaux dont Luxus et Poussière d’Etoile. Quant à Numiel et Hirar… le feu les avait happés comme des vulgaires branches de bois sec en même temps que la cabane. Nous reperâmes les traces de pas des Fratzes : ils étaient au nombre de cinq et avaient réussi à eux seuls à détruire le village.

Nous décidâmes de partir avec les survivants, loin du village, ou plutôt de ce qu’il en restait, pour échapper aux Fratzes qui reviendraient sûrement. Ils ne laissaient jamais un village ainsi, ils le conquéraient pour agrandir leur territoire. Nous marchâmes pendant toute une journée pour finalement nous installer dans une petite clairière et dresser un campement pour soigner les blessés. Après deux semaines, nous nous sommes séparés : Dorale, Farambor et les deux autres archers partirent s’engager dans les unités d’élite de l’armée elfique du royaume de Mysiel en emportant les chevaux, avec une seule idée en tête : devenir plus fort pour venger le village. Moi, je partis de mon côté, dans la même direction que Dorale, mais sans la vitesse de progression, plus rapide, des chevaux. Je voyageais avec mes deux élèves : Nimil, un jeune magicien de douze ans, très doué mais un peu arrogant et turbulent, et sa sœur, Neriel, onze ans, plus douce et plus sage que son frère, mais ayant plus de difficultés à contrôler sa magie et réduisant souvent les salles d’entraînement en glaciers ou en volcan, ce qui faisait souvent l’objet de chamailleries inutiles des deux complices. Nous sommes partis à pieds et nous sommes déplacés pendant presque trois mois à travers les grandes prairies, jusqu’à arriver au quartier général de l'armée elfique à Sylliana.

Nimil, en plus des cours de magie, suivait un entraînement spécial destiné au maniement de l’épée. Quant à Neriel et moi, nous suivions les cours supplémentaires de magie, plus des cours doubles de maniement de l’épée et de tir à l’arc. J’avais seize ans, cela faisait six mois que nous nous entraînions dans les sections de l’armée elfique. Durant mon temps libre, après les cours, j’avais recherché des informations sur mon passé et celui de mes parents. Mais les seules choses que j’avais découvertes étaient que ma mère avait perdu la vie en me donnant naissance et mon père, lui, était un soldat de l’armée elfique, et m’avait déposé chez mon oncle pour repartir en mission ; personne ne l’avait jamais revu. Mais rien ne disait qu’il était mort… Une fois, j’avais abordé le sujet avec Hirar, mais la seule information que j’avais réussie à lui soutirer était que mon père n’avait apparement jamais voulu de moi pour une raison qui m’échappe encore.

Quelques jours avant, des messagers étaient revenus de mission dans le massif du Rajial. Ils revenaient des champs de bataille à l’ouest de la chaîne montagneuse, là où se battait Dorale, avec des informations qui ne m’ont jamais vraiment plu. Ils avaient rapporté la mort d’une trentaine de soldats et la disparition de deux archers. Inutile de vous dire que ces deux archers étaient des elfes, ces deux archers n’étaient autres que ma cousine et Farambor. Mon commandant de section, connaissant mes liens familiaux avec Dorale, et me chargea de partir à sa recherche avec Nimil et Neriel, qui m’étaient devenus très chers. Je préparai mes affaires et sellai trois étalons pour partir vers les montagnes de Rajial. Nimil montait un étalon noir, Rarion ; Neriel avait une grande jument à robe bai, Iniel, et moi un jeune étalon blanc, Ron. Sur le chemin, tout se passa bien, nous ne rencontrâmes aucun ennemi. Le temps était clément et les provisions suffisantes.

Quand nous fûmes arrivés au pied du massif, le ciel était en train de s’assombrir. Nous avions commencé l’ascension quand nous sommes tombés dans une embuscade. Cinq Fratzes nous entouraient, sûrement ceux qui avaient détruit le village. Ils portaient de longues capes rouges et noires qui couvraient tout leur corps et laissaient juste entrevoir le bas de leur beau visage. Soudain, l’un d’eux leva la main : un éclair jaillit de celle-ci. Une explosion nous jeta au sol, les chevaux s’enfuirent en hennissant et les provisions s’étalèrent à nos pieds. Deux des cinq Fratzes partirent, laissant leurs alliés terminer le travail. Un des trois restants partit s’emparer des chevaux. Les deux derniers se précipitèrent sur nous avec une vitesse incroyable. Nimil sortit son épée pour se battre et Neriel s’envola dans les airs pour lancer des sorts de feu. Quant à moi, j’eus à peine le temps de boire le contenu de ma gourde -une potion d’invisibilité- que l’un des Fratzes me lança un coutelas de glace dans les côtes. Le sang que je vis jaillir n’était autre que le mien. J’entendis Neriel crier mon nom, la dernière chose que je vis fut Neriel qui fonçait sur les Fratzes et Nimil qui venait vers moi. Puis je perdis connaissance.

J'entendais les voix de Nimil et Neriel, sans pouvoir ni bouger ni parler et cherchais mon souffle, mes yeux étaient clos et je ne parvenais pas à les ouvrir. Mes deux amis avaient un air inquiet dans la voix, celle de la jeune magicienne semblait plus railleuse que d’habitude, comme si elle était blessée. Nimil, lui, allait et venait dans tous les sens. Encore une fois, je tentai d’ouvrir les yeux et de me lever, mais deux mains masculines me reposèrent sur le sol en me priant de ne pas bouger. Lorsque j’ouvris enfin les yeux, Neriel me regardait en souriant et Nimil était assis à mes côtés, un linge mouillé dans les mains. Lorsqu’ils eurent fini de tout m’expliquer, je me rendis compte que j’étais couchée au sol dans une des chambres du quartier général de l’armée elfique. Un médecin farfouillait des fioles sur des étagères, et des bandages tachés de sang serraient mes côtes. Apparemment, Neriel nous avait protégés, Nimil et moi, grâce à un bouclier magique et nous avait ramenés au quartier général de l’armée elfique, ayant réussi à échapper aux Fratzes qui ne nous avaient pas suivis. J'avais été inconsciente pendant toute une journée, à cause des grandes pertes de sang desquels j’avais été la victime. Plus tard, lorsque je fus rétablie, Nimil, Neriel et moi reprîmes l’entraînement avec l’armée elfique, mais il m'arrivait parfois de m'évanouir à cause de ma blessure, et cela bien deux ans après. Je ne revis plus ni Dorale ni Farambor, mais l'espoir de les retrouver fleurissait en moi.

Un jour d’automne, nous étions, Neriel, Nimil et moi, dans les chambres du quartier général de l’armée elfique. Nous avions la visite du magicien du royaume de Mysiel, car il avait à me parler. D’après son ton grave, cela nous concernait tous les trois. Durant toutes mes années d’apprentissage, il avait découvert chez moi des pouvoirs plus spéciaux que d’autres. Il me conta aussi d’autres événements qu’il avait observés lorsque j’étais plus jeune, mais dont il n’avait jamais voulu m’en parler. Plusieurs fois, à environ cinq ans, sans que je m’en souvienne, j’avais, après des coups de colère, utilisé la magie dite des « sentiments ». Elle s’activait lorsque mes sentiments devenaient trop forts, et provoquait des sorts qui me faisaient perdre connaissance. Mon maître d’apprentissage me conseilla donc de continuer mes études de magie, d’épée et de tir à l’arc au château des Fardens de façon à devenir plus forte. Cette proposition n’avait que des avantages, la nouvelle puissance que me procurerait cet apprentissage me permettrait de retrouver ma cousine et Farambor. Après quelques heures passées à réfléchir, j’acceptai de partir, emmenant Neriel et Nimil avec moi, et m’en allai en direction du château des Fardens !

Lorsque j’arrivai enfin, on me donna ma chambre, l'horaire des entraînements et des repas. Les entraînements étaient longs et fatigants, mais portaient leurs fruits après plusieurs exercices, et les repas étaient copieux. La chambre était spacieuse et donnait sur une grande cour. Nimil était dans une autre chambre qu'il partageait avec Lutchi, un loup-garou. Moi, je partageais ma chambre avec Neriel et Norfidë, une fée du royaume de Miralline. Nous étions vite devenues amies et passions beaucoup de temps ensemble. Après plusieurs mois de travail et d’entraînement, j’eus dix-sept ans et l’on me nomma Farden.
Maintenant, je m'entraîne tous les jours avec les Fardens sous les ordres de mon commandant, Nérègmare, que je détestais au début à cause de ses origines -Fraten- mais, en fait, il n'est pas du tout comme les Fratzes. Et j'attends toujours de pouvoir retrouver Dorale et Farambor.
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33

Re: Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 12/01/14 16:22

Cher journal de bord,

Cette fois, je ne te parlerai pas de mon passé, mais de ce qui s'est passé ici depuis mon dernier journal :
J'ai fait un combat contre Nérègmare il y a de cela une vingtaine de jours, avec mes doubles épées en fer. Je m'en suis tirée entière, mais avec quelques entailles : une au poignet, ce qui m'avait obligée à me battre plus qu'avec une seule lame; un bon coup de coude dans le visage, ça fait toujours plaisir...; et une autre entaille au ventre! Mais résultat des courses, il m'a nommé cheffe et m'a confié un groupe dont Nimil est un membre. J'ai aussi fais quelques propositions de sortilèges à Houairaige et elle les a acceptées. Je suis restée trois heures d'affilées à la bibliothèque, un mardi, pour apprendre par coeur le grimoire des peuples en vue des questions affolantes de Nimil et maintenant, je vais aller à l'arène pour suivre le combat de Fatchgal et de Nérègmare. Et dans deux jours, je suis sur le champ de bataille. [...] Voilà, à la prochaine mon petit journal.
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33

Re: Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 12/01/14 16:24

Cher journal de bord,


Nous sommes encore sur le champ de bataille et tout ce sang me fais penser à un poème assez lugubre. C'était lors d'une mission à Chapur. Nous étions une dizaine et devions renverser une famille noble qui vivait dans un château et qui prélevait trop d'impôts dans le village. Une fois la tâche accomplie, nous avions fouillé le château pour rendre l'argent aux villageois et avions emporté d'autres écrits. Le poème avait été rédigé par un écrivain/magicien qui avait écrit, toute sa vie, des libres sur la magie, des parchemins d'explications sur les décollages à dos de dragons, des manuels sur l'art de voyager à dos de lézards géants, des poèmes ou encore de simples textes de divertissement. Il avait toujours été fidèle à son roi, mais un jour sa fiancée avait été envoyée en mission dans les montagnes de Rajial et était morte au combat. Il avait donc écrit ce poème très sombre et avait, par un excès de furie, tué le roi. Le poème m'avait d'abord choquée, puis avec un peu de recul, j'en avais compris le sens. Je l'écrirai à la fin de ce journal. Sur le champ de bataille, tous se relayent pour rester un peu en forme, et surtout les magiciens qui gardent le campement. Ils doivent se reposer plus souvent et plus longtemps pour ne pas laisser passer des espions ennemis. Parfois, mes côtes me font souffrir, mais j'arrive toujours à tenir le coup jusqu'à l'heure du changement. Enfin presque toujours... Hier, je me suis évanouie, heureusement que Lalisse, Gajil, Aniel et les autres étaient là. Ils ont pu me conduire au campement. Sinon les Fratzes m'auraient tuée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. J'ai horriblement mal, mais la mort n'aura pas raison de moi, pas avant d'avoir retrouvé Dorale et Farambor.


DEMM




J'ai la gorge sèche.

Mes yeux sont grands ouverts et mon regard vide.

Un sifflement aigu fait vibrer mes oreilles.

une migraine atroce me torture la tête.

Trois épées sont plantées entre mes hanches et me déchirent le bas du dos.

Mes bras et mes jambes ne répondent plus à cause des couteaux et des poignards qui séctionnent les muscles, les veines et les tendons.

Mes tibias sont fracturés.

Deux dagues me broient les omoplates.

Deux flèches transpercent mes poumons et m'empêchent de respirer.

Un poison mortel me ronge le coeur.

Je suis allongée sous la pleine lune.

Un aigle affamé tournoie au dessus de moi guettant le dernier soupir.

Un sang chaud et humide s'écoule de mes plaies.

Mon souffle devient court.

Il n'est plus qu'un faible murmure se libérant par saccades.

Un rictus à la fois doux et triste s'affiche sur mon visage.

Ma vue se trouble.

Je sens que je m'en vais.

...et si je m'en vais...

...mon fiancé...

...mon amour...

...au revoir...

...
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33

Re: Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 12/01/14 16:25

Cher journal de bord,

Nous sommes de retour du champ de bataille. Nérègmare est en train de planifier une "petite escapade". On passera par Chapur, puis par Miralline, enfin, ils continueront jusqu'à Mysiel sans moi. je vais t'expliquer pourquoi. [...] C'était juste après la disparition de Dorale. Je me suis rendue chez mon ancien maître de magie. J'en avais informé Nimil et Neriel et les avais prié de me couvrir, ce qu'il avaient fait. Lalisse était restée aussi pour que personne ne se doute de rien. À ce moment là, pendant trois jours, tous les Fardens pensaient que j'étais clouée au lit avec de la fièvre à cause d'une très forte grippe et avec en supplément les douleurs occasionnelles de mes côtes dues à l'attaque des Fratzes. Une fois à Mysiel, je mis une demi-journée à retrouver mon maître qui s'était caché après l'attaque du village. Nous avions discuté de tout et de rien pendant des heures et des heures, devant une tasse de thé de Carakoll. Mmm...j'ai toujours adoré le Carakoll, c'était une baie que l'on trouvais à Mysiel. Elle poussait sur des petits buissons au feuilles en forme de perles qui se trouvaient à côté de Lonia. Après une journée de discussion et de méditation, j'ai demandé à mon maître, par n'importe quel moyen, de m'empêcher de pénétrer dans Mysiel jusqu'à ce que je retrouve Dorale et que l'on ait renversé les Fratzes. Il me restait peu de temps pour réfléchir à des formules complexes, je devais vite rentrer au château pour que personne ne se rende compte de mon absence. Nous optâmes donc pour une simple malédiction, le genre de malédiction que l'on ne peut défaire même en tuant le magicien qui l'a formulée. Après cela, je rentrais donc au château des Fardens. Visiblement, seulement une ou deux personnes s'étaient rendues compte de mon absence, mais aucune ne la rapporta à Nérègmare, ce n'était pas pour me déplaire. Voilà, encore un de mes nombreux secrets dévoilés.
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33

Re: Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 12/01/14 16:26

Cher Journal de bord,

J'ai dormi comme un loir pendant deux jours. Je ne tiens pas bien l'alcool et pourtant j'ai bu comme cinq cette nuit-là. [...] Lalisse n'a pas arrêté de me faire la morale depuis mon réveil, hier matin, alors qu'il me fallait de la concentration pour ne pas piquer dans le vide avec mon griffon, pendant le vol de reconnaissance. Nous fêtions notre petite victoire contre les Fratzes. Mais maintenant, je me dirige vers Miralline où je vais soit rejoindre le groupe, soit tenter de retrouver Crochtanne. Ces temps-ci, mes côtes me font souffrir et j'ai parfois des vertiges, mais presque aucun Farden n'est au courant. Lalisse dit que je suis stupide de le cacher, mais elle sait que je ne veux pas attirer la compassion et la pitié des autres. C'est un fait, ces cicatrices qui zèbrent mes côtes ne disparaitront jamais et je dois m'y faire, même si chaque fois que je les regarde, je ressens la douleur avec deux fois plus de force que la fois précédente. Voilà, c'est tout pour le moment.
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33

Re: Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 12/01/14 16:26

Cher Journal de bord,

Nous sommes rentrés de Crânyor, il y a quelques jours. J'ai ramené Crochtanne à l'infirmerie en arrivant et me suis beaucoup reposée depuis. Ce genre d'escapade me fatigue beaucoup, mais j'aime sortir du château. En plus, la nouvelle de Farder nous a un peu tous chamboulé. Je recommence seulement aujourd'hui à me réentraîner et vais apprendre le sort de maîtrise des éléments. Ma magie commence peu à peu à diminuer, il faut que je recommence à l'entraîner. Depuis que Crochtanne va mieux, je ne passe plus à l'infirmerie. L'autre jour, j'ai été admirer le combat de Nimil et d'Eähndil. C'était un très beau combat, mais ces deux-là en font toujours trop. La mort leur tendait les bras à la fin de l'affrontement. [...] Voilà, c'est tout pour ce mois-ci.
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33

Re: Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 12/01/14 16:29

Cher Journal de bord,
Cela fait déjà un mois que nous nous reposons au château. J'ai fait un combat contre Nérègmare, mais rien ne s'est passé comme prévu. J'avais l'impression d'être retenue par des fils invisibles qui m'empêchaient d'accomplir mes coups. Mais bon... Il faut juste que je m'entraîne. Aujourd'hui, nous partons pour Xériène : les Fratzes ont attaqué dans la matinée et nous devons les repousser. Je vais m'en aller de suite. À la prochaine.
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33

Re: Journal de Lovhina

Messagepar Lohvina » 21/05/14 18:41

[ARCHIVES]

Cher journal de bord,

Mes recherches avances. J’ai pu me renseigner au sujet de la pire race que porte notre monde : les Fratzes. En cherchant un peu à la bibliothèque, je suis tombée sur un livre qui expliquait tout sur les Fratzes. Leur hiérarchie, leur façon de vivre et le meilleur : leur moyen de reproduction et le lien qui les relie à « l’empereur ». Il semble que lorsqu’une de ces créatures naît, un lien se crée directement avec le chef ; chef qu’ils appellent « empereur ». J’ai également découvert à ce sujet qu’un nouveau-né, s’il a été abandonné par ses géniteurs ou si ceux-ci sont morts, ou encore si l’empereur décide de se passer d’une vie supplémentaire à gérer, et que le jeune se situe dans une tranche d’âge de 1 à 6 ans, il meurt. Il paraît que c’est une sorte de malédictions… En lisant ça, il va de soit que je me suis posé des questions : pourquoi Nérégmare est en vie ? On sait qu’il a été recueillit par les Fardens avant ses 6 ans et que ses parents sont morts ; alors pourquoi il est encore vivant ? Il n’y a qu’une seule possibilité pour que se soit possible : l’empereur le protège de cette malédiction qui pèse sur la race… C'est donc un infiltré et surtout un traître ! Je vais essayer de le surveiller quelques temps pour voir si je découvre quelque chose d’étrange. C’est tout pour aujourd’hui.
Avatar de l’utilisateur
Lohvina
Farden
 
Message(s) : 123
Inscrit(e) le : 07/12/13 14:33


Retour vers Journaux

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité

cron