Le calme avant la tempête

Le calme avant la tempête

Messagepar Lohvina » 23/09/14 19:00

Cela fait déjà plusieurs mois que l'on est de retour au château. Au début, la plus grande des cacophonies y régnait. Il fallait soigner les blessés et rapatrier tout le matériel et les montures auparavant amenés au camp d'Eähndil. En arrivant, j'ai été déposer Nimil à l'infirmerie pour qu'il récupère. Il a dormit une semaine et était totalement perdu au réveil. Je me rappelle que Gajil lui avait presque fait un oeil au beurre noir en se jetant sur lui, soulagé qu'il aille mieux. Je suis actuellement en train de m'entraîner dans la cour avec mon ami. Je n'étais pas là lorsqu'il s'est réveillé, mais les infirmières ont du lui expliquer ce qu'il lui était arrivé. Une fois sortit de l'infirmerie, il a cherché Daria pendant des heures à travers le château pour s'excuser, plus honteux et inquiet que jamais. Nous courons l'un autour de l'autre toute lame dehors, complètement épuisés. Après tout, nous combattons déjà depuis six heures et aucun repas n'a daigner venir se glisser dans notre programme. Nimil s'arrête alors net en souriant et me dit :
-N-Bon, c'est pas tout ça, mais je commence à avoir la dalle ! On va se manger quelque chose ?
-Avec plaisir.
/Déjà ?/
/G/Héhéhé./
-N-Dis-donc Lalisse ! Ça fait seulement une heure que vous vous entraînez toi et Gajil. On en peux plus nous. Allez ! Je vais prendre une douche et me changer, je te rejoins à la salle à manger dans un quart d'heure.
-Oui, à plus tard.
Je monte dans ma chambre et fait de même. Me change, nettoie mes lames, fait un peu de rangement et descend rejoindre l'Elfe. Après un bon repas bien mérité, nous regagnons nos chambres respectives. Je me couche sur mon lit pour lire un moment, mais je m'endors après deux petits chapitres comme une vieille dame. Il est à peu près dix heure du soir.

{À ce moment-là, mon coeur s'arrête un instant pour repartir de plus belle. [...] Je commence à zigzaguer à travers les tables, les meubles et les étagères pour trouver une issue ce qui n'est pas tâche facile, car le chemin est encombré de toutes sortes de choses et la porte du laboratoire est toujours fermée à clé. [...] Toutes les lames ou les objets tranchants qui se trouvent à portée de mes mains et que je jette en direction de Torgac, se retrouvent plantés dans le poitrail de mon poursuivant qu'il arrache aussitôt laissant de petites traînées de sang sur son corps. [...] J'arrive presque à esquiver un minuscule scalpel, mais après avoir glissé sur le contenu d'une petite bouteille, je me le reçois dans le côté droit.}

-KYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!
-N-HEY ! Regarde-moi ! Calme-toi ! Regarde-moi dans les yeux ! Chute ! Doucement.
Je me réveille en sursaut dans mon lit, il fait noir, il doit être trois heures du matin. Nimil, qui est à vingt centimètres de mon visage, me secoue en me tenant les épaules. J'ai encore une fois fait un cauchemar...
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Re: Le calme avant la tempête

Messagepar Nimil » 24/09/14 18:05

Je ne me rappelle de presque rien qui date d'avant le retour au château... Les infirmières m'ont expliqué ce qu'il m'était arrivé, mais j'essaie de ne pas trop y penser... Bref, aujourd'hui, encore un entraînement épuisant avec Lohvina. On a finit vers sept heures du soir. Ensuite on a été manger et on est retourné dans nos chambres, chacun de son côté. Je me réveille, la langue pâteuse étalé comme une vieille serpillère sur le sol à côté de mon lit.
/Comment tu fais pour tomber de ton lit ?/
-Bonne quechtion ! Chuis crevé...
Je me lève de façon à décoller ma face du parquet et décide d'aller boire quelque chose à la cuisine.
/Sérieusement ? C'est trois heure, je te signale.../
-Tu peux rester là si tu veueueueueueueueueuhx.
/Arrête de bailler quand tu me parles patate. Héhéhé./
-Désolé.
/Bon je viens, mais tu me portes !/
#D'accord fainéant !#
Je prends alors Gajil dans les bras et sors dans les couloirs déserts. Pour accéder au escaliers qui descendent à l'étage inférieur, je dois passer devant la chambre de mon amie qui est sûrement en train de dormir comme un bébé. Ou comme quelqu'un qui vient de voir un fantôme. Lorsque je passe devant sa porte, je l'entends crier si fort qu'elle a du réveiller tout l'étage. Je lâche mon Dinajade qui manque de s'écraser par terre, et entre en trombe dans la chambre de l'Elfe. Elle crie toujours, la tête dans ses mains ; je la prends par les épaules et tente de la calmer. Après quelques minutes elle me regarde et fond en larme contre mon épaule. Une bonne demie-heure plus tard, enfin calmée, elle s'assied contre le mur sans rien dire.
#Je me sens tellement inutile.#
/Tu ne l'es pas, Nimil./
**Et pourtant...**
À nouveau, quelques minutes passent... Je m'assieds à mon tour contre le mur à côté d'elle. Lohvina se rapproche de moi et pose sa tête sur mon épaule en parlant à voix basse.
-L-Merci d'être là...
-Ne t'inquiète pas pour moi.
Lalisse vient se poser sur ses jambes et se blottit contre son ventre. J'ai plusieurs fois vu Lohvina en état de choc ou de détresse, mais là... C'est bien la première fois qu'elle est autant effacée, transparente,...comme "morte" ou en transe.
#Cet Orque de merde !#
Lohvina serre mon bras avec sa main gauche et baisse la tête.
-Tu m'as entendu ? ...Je suis désolé...
Une heure après que j'ai pénétré dans sa chambre, mon amie finit par s'endormir. Je reste auprès d'elle tout le reste de la nuit, mais la quitte vers sept heure du matin. Sa fierté et sa force mentale prendraient un coup si je restais.
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Re: Le Calme avant la tempête

Messagepar Crochtanne » 27/10/14 23:40

**C'est vachement flippant tout ça !!**
En les entendant parler, je sens des lancées dans la blessure de mon dos. J'ai beau l'avoir bandée et soignée avec tous les ongulents possibles et imaginables, elle refuse de bien cicatriser. Bon. En même temps je crois que je me suis plus qu'écorchée avec ce fichu rocher. Je me repose donc dans ce qui est visiblement ma chambre, bien que je ne reconnaisse absolument rien... Et toujours cette absence ...
*Freho, où es-tu ? Tu me manques tellement !*
J'essayais de dormir quand cette DOSALB a commencé à parler mais ces voix m'ont réveillée ! Sérieux ! Ils peuvent pas faire leurs annonces quand tout le monde est réveillé ? ça m'agace profondément !!
Comme je m'embête je sors de ma chambre (contrairement aux prescriptions des infirmières) pour errer dans le château. Et en arrivant près de la bibliothèque, j'entends un ricanement franchement chelou. Pourtant ce n'est pas la DOSALB. Je dois trouver qqun à qui m'adresser pour trouver la bibliothèque pour trouver un moyen de retrouver ma mémoire car là, c'est un peu effrayant de se dire que je suis dans un endroit sensé m'être familier et de ne rien reconnaître.

Soudain, un loup s'approche de moi un sourire jusque derrière la tête :
- Hé Cro, ça faisait longtemps ! Tu imites la Belle au Bois dormant ? Haha !! Tu te rends compte que tu as dormi pendant une année, jour pour jour ?
Quoi ? Autant que ça ??
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Re: Le calme avant la tempête

Messagepar Lohvina » 16/12/14 20:29

Aujourd'hui, un Ogre qui fait des recherches à la bibliothèque m'a demandé de le remplacer, car il avait quelques autres choses à faire. Je m'y suis alors rendu, car je n'ai pas d'autres activités de prévue et Lalisse est occupée ailleurs, donc je me retrouve seule. Malgré que la grande salle soit noire de monde, le même silence de mort habituel y règne. Le seul son qui trouble ce silence assourdissant est le bruit des pages des livres que l'on tourne. Un Nain énervé, visiblement à cause de l'ennui et du manque évident de choses à faire depuis des mois, passe devant moi et me crie de le suivre. Il m'emmène dans un des recoins de la bibliothèque où il n'y a jamais personne, mis à part les ermites de la lectures qui passent leur vie sous des montagnes de livres. Il me montre une vieille étagère poussiéreuse qui contient des vieux livres. Ils n'ont d'ailleurs pas l'air d'avoir été emprunté depuis des lustres.
-On l'a pas encore fouillée, au boulot l'Elfe.
Il repart en grognant : "Tous les mêmes ces branleurs prétentieux !"
J'observe la vieille étagère et prends le premier livre qui se trouve devant moi. Comme il n'y a pas de bancs dans cette partie de la bibliothèque, je m'assieds par terre contre l'étagère et commence à examiner le livre. La couverture à l'air ancienne, en cuire brun, éclaircie par le temps et le peu de lumière qui lui parvient lors des rares fois où l'on sort le livre de l'étagère. Les pages sont jaunies et semblent fragiles, mais c'est néanmoins un beau papier. J'ouvre le livre et le feuillette un peu avant de le lire. Je me rends compte qu'il est séparé en quatre partie, apparemment chacune dans une langue différente. La première est la langue des Fardens, la seconde est un dialecte Elfique, je parviens à reconnaître le style de caractères et certaines tonalités, mais il m'est impossible de traduire les textes. La troisième langue m'est totalement inconnue et la dernière, je ne suis même pas sûre que c'est une langue, ressemble plus à un amas de pattes de mouches, qu'à autre chose. Je lis alors la première partie, voici en gros ce qu'elle dit : en imaginant que les atomes puisses communiquer et s'échanger des protons entre eux, procédé qui à la base est indirectement à l'origine de la magie, alors, celui qui pourrait communiquer avec eux serait ce que l'on appelle un magicien.
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Re: Le calme avant la tempête

Messagepar Nimil » 20/12/14 16:12

Cet après-midi, je voudrais m'entraîner, mais j'ai laissé mon sabre, hier, à la forge, pour le faire nettoyer et aiguiser. Il doit être deux heure du matin, et ne me demandez pas pourquoi, j'en sais rien... Depuis cette histoire de vif, je dors assez mal et beaucoup moins, c'est comme si mon corps avait besoin de moins de sommeil. Mais bref, donc j'envoi Gajil chercher mon sabre. Le forgeron laisse les armes nettoyées, aiguisées et autres dans un petit local dans le château.
/Nimil ! Je trouve pas ton sabre... Tu peux venir m'aider s'il te plaît./
#J'arrive, Dinajade inutile.#
Je me lève alors, traverse une dizaine de couloir.
**Ce château est immense quand il est vide et que tout le monde dort...**

//Je fouille dans les étagères, mais impossible de mettre la main sur ce sabre.//
/Bordel, il est où ?/
//J'entends la porte s'ouvrir derrière moi.//
/Ah Nimil, tu veux bien me dire où tu.../
//J'ai à peine le temps de me retourner que... Nimil... Nimil...imp...il implose...de l'intérieur...littéralement...devant mes yeux... Chaque parcelle de son corps se retrouve étalée...sur les murs... Il ne reste...ne reste rien de lui...//
/Nimil.../
//Je n'ose plus bouger...Nimil est...non...je...Nimil... Tout d'un coup la porte s'ouvre... Et la c'est...c'est impossible... Nimil entre... Il paraît aussi abasourdis que moi...il...il ne bouge pas et regarde ses lambeaux étalés sur les murs comme de la pâte à tartiner...//

-Qu'est-ce que...qu'est-ce qu'il...s'est passé...ici...

@Au fait Rémi,... Merci de ne pas m'aider à préserver ma santé mentale...--'''@
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Re: Le calme avant la tempête

Messagepar Lunary » 06/01/15 20:00

Cela va faire 1 an qu'on est revenus et je m'ennuie à mort. Je passe mes journées à manger et combattre. Je m'entraîne tous le temps...seule. Je me suis tellement entraînée que j'ai pu créer des bottes secrète qui me permette de voir et de bouger plus rapidement qu'avant. Je suis devenue assez rapide pour prendre quelqu'un par surprise,le tuer sans qu'il ne me voit et encore plus. Depuis que j'ai perdu Lune rien ne va j'ai passé des journées affreuse sans jamais la revoir. Je garde toujours espoir et me dit qu'un jour peut-être je la reverrai. Je passe mes journées sans fin à marcher dans le château sans jamais pouvoir sortir. Voilà 1 an que nous avons cette obligation de ne pas sortir. Je crois que je n'ai pas vu la lumière du jour depuis ce fameux jour... Il m'arrive des fois à faire des cauchemars sur mon aventure sur la DoSalb. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue d'ailleurs et j'ai toujours la peur de la recroisée. Cela fait rée llement 1 an... 1 an que l'on est enfermé. Je n'en peux plus il faut que je sorte. Rien à faire des putains d'ordres de Nérégmares il faut que je revoie la lumière du jour. Je prends mon sabre, mes habits de combats une petite bourse et sors de ma chambre à vive allure. Je traverse le château déterminée à sortir de cet endroit sinistre sans aération. Je passe par la cuisine, casse la porte, prends un petit casse-croute et sors de cette salle déserte. Je m'avance jusqu'à la porte et à se moment là, avance mon bras pour attraper la poignée, cette poignée qui sera la raison de ma liberté. J'appuie sur la poignée et pousse la porte, à ce moment, une grande lumière comme un flash passa dans l'ouverture de la porte je me glisse à l'extérieur et referme la porte pour que personne ne sache que je suis sortie. Il me fallut 1 petite minute pour que ma vue revienne. Ce que je vis alors, n'était que l'enfer. Je vis des rochers un peu partout avec des braises et des flammes. Les arbres étaient soient morts ou brûler. Il n'y avait que le son du vent et du feu qui crépitait. Je m'avançait au milieu de cette apocalypse avec une énorme terreur sur ce que j'allais apercevoir. Des cadavres... Il y avait les cadavres d'un village entier éparpillés sur le sol. Il n'y avait plus aucune lueur de vie mise à part moi. Au loin j'entendis des bruits d'animaux. C'était des chien-loup qui mangeaient quelque chose. On entendais seulement les bruits de leur mâchoires qui déchiraient leur repas. Je m'approchai alors pour voir ce qu'ils mangeaient. Je n'aurais jamais dû faire ça car la chose que je vis à ce moment me brisa littéralement... Le pégaz qui était devant mes yeux et qui se faisait bouffer n'était autre que Lune mon pégaz qui avait disparu. Je m'effondrai parterre en pleurant. J'ai passé cinq minutes à pleurer sur on défunt ami mais je devais continuer mes recherches pour savoir ce qui avait causé cette énorme catastrophe qui avait brûler nos terres. Mais, à chaque pas que je faisait les seules choses que je voyais n'étaient autre que des cadavres de villageois et aucun indices ne pouvait m'aider. Je n'avait pas le droit de sortir et en me retournant, je vis que malencontreusement Sélnia m'avait suivie. Elle était debout devant le château à me regarder.
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Re: Le calme avant la tempête

Messagepar Sélènia » 18/01/15 19:05

L'année écoulée depuis que tout le monde est rentré au château a été riche en joies et en partage.... 3 mois après notre retour, j'ai su que je portais en mon ventre l'avenir de notre Meute, en la présence de plusieurs petits qui se développaient en moi. Aussitôt, je l'ai dit à Fenrir et aux autres, qui depuis me chouchoutent et me préservent, pour que la grossesse se passe le mieux possible. Mon compagnon est aux anges, depuis le temps qu'il les voulait ces loupiots... Blanche est devenue un vrai moulin à paroles, toujours prête à donner conseils et avis, nous communiquant son enthousiasme.

Les mois passant, j'ai pu savoir avec exactitude que je portais des triplés, deux filles et un garçon. Nos frères et soeurs de la Meute lançaient des paris pour savoir s'ils auraient les mêmes yeux que le père ou les miens, la teinte de leur chevelure.... Les voir aussi unis et heureux nous faisait un bien fou. Etre Alphas de la Meute n'était pas seulement significatif de dirigeants, mais aussi de Protecteurs, de Guides... Et Fenrir et moi essayons de notre mieux de le faire. Petit à petit, mon ventre s'arrondissait, personne ne pouvait plus ignorer alors que j'étais enceinte.

Presque arrivée à mon terme, ayant des difficultés à demeurer longtemps assise sans que les petits ne me fassent lever en mettant des coups de pieds ou de poings, je me levais donc, leur abandonnant cette énième "bataille" et allais me dégourdir les jambes dans la cours, faisant des cercles, marchant doucement, mes mains soutenant mon ventre, jouant avec les petits qui répondaient par le contact à mes pressions et caresses. Blanche était à mes côtés, me distrayant de son babillage,voletant autour de moi. Un mouvement me fis lever les yeux et je vis Lunary se diriger vers la sortie du château. Les ordres qui nous avaient été donnés à tous de ne pas en sortir revinrent à mon esprit et fronçant les sourcils, je m'approchais doucement, songeuse.... Cela faisait si longtemps. Le danger était peut-être passé... Lunary sortit finalement, et la voyant faire, j'hésitais un peu avant de passer à l'extérieur moi aussi, sans me douter de ce que je verrais.... Blanche tenta de me convaincre de rester dans la cour, mais je ne l'écoutais pas en cet instant, comme hypnotisée par quelque chose.... En désespoir de cause, elle vint se poser sur mon épaule, pour ne pas être séparée de moi, quoi qu'il arriverait.

Ma compagne d'arme était à terre, pleurant de tristesse... Faisant quelques pas vers elle, je vis alors la dévastation nous entourant, ressentant une grande douleur en mon coeur à la vue de ce carnage.... Le château était le seul édifice debout, et visiblement habité... Nulle trace de vie n'était présente, pas d'individus à part leurs cadavres, seuls les animaux étaient actifs, comme le montrait les charognards alentours... Je croisais le regard de Lunary, et sourde à ce que je pouvais entendre, ne voulant pas croire encore à ce que je voyais, je m'enfuis vers les rochers, je voulais faire le point. Marchant sans arrêt, je fut tout de même contrainte à une pose alors qu'une douleurs soudaine me fis plier en deux, me soutenant à un rocher près de moi... Je sentis que je perdais les eaux, l'accouchement n'allait pas tarder....Blanche était dans tous ses états, me faisant la leçon, mais cherchant tout de même un abri qu'elle trouva et m'y guida. Reprenant mon souffle, je continuais jusqu'à trouver une cavité naturelle dans laquelle je m'engageais, m'allongeant alors au sol, après y avoir étalé ma cape, je tentais de contrôler les contractions... Blanche se blottis contre mon cou, doucement, en un geste de réconfort... Elle aurait pu aller chercher de l'aide, mais je ne voulais pas en être séparée...

#Fenrir... Les petits arrivent....Fenrir....#
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